Le tracé du quartier
Le nouveau quartier vient ainsi rompre des axes de la ville :
- Partiellement conservé, car en bordure d'opération, l'axe composé par la rue du Château d'Eau et la rue de Belfort est perturbé par l'esplanade Charles-de-Gaulle. Le nouveau projet de la cité Municipale devrait voir sa réaffirmation, le tunnel sous l'esplanade devant être démoli.
- L'axe composé par le cours Anatole France et la rue du Docteur Charles Nancel Penard, traversant littéralement l'ancien quartier a été totalement brisé, son tracé en diagonale s'opposant au tracé orthogonal du projet.
Des axes secondaires, également "biais", comme ceux des rues Chauffour / Belleville, Valdec / Lacornée, ou encore la rue Sullivan qui pénétrait jusqu'au cœur du quartier ont été rompus.
La nouvelle voirie est en rupture avec le tissu de la ville ancienne accueillant le quartier, lui opposant le gabarit de ses voies de circulation, leur densité, ainsi que leur tracé orthogonal.
Le nouveau quartier de l'hôtel de ville prend place sur les ruines de l'ancien quartier de Mériadeck, démoli pour l'occasion. Urbanisme d'un nouvel âge, on pense alors ne pas devoir respecter les tracés d'origines, ceux-la mêmes qui ont fait la composition de la ville. Au tracé complexe de l'ancien tissu urbain, on préfère de grandes artères de circulation orthogonales. La connexion aux voies existantes en périphérie est davantage affaire de mise en perspective que de réel raccord. La voirie est faite de sorte que le quartier bénéficie de sa propre "rocade" périphérique le desservant. Il reste un objet autonome plaqué sur la vile ancienne.
© 2011 m cisnal